Organes: Cerveau - Spécialités: Radiothérapie

Etude OLA-TMZ-RTE-01 : étude de phase 1-2a visant à évaluer un traitement combinant radiothérapie et chimiothérapie par olaparib et témozolomide chez des patients ayant un gliome de haut grade non résécable. On appelle gliome les tumeurs des cellules gliales, une des composantes du système nerveux. Il existe divers types de gliomes, l’expression de « haut grade » signifie qu’il croît rapidement. Le traitement peut se faire par intervention chirurgicale si cela est possible, radiothérapie (rayonnements détruisant les cellules cancéreuses) ou encore chimiothérapie (médicament s’attaquant aux cellules cancéreuses) telle que le témozolomide. L’olaparib est un médicament anticancéreux ayant prouvé son efficacité dans certains types de cancers. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose la plus adaptée d’olaparib en association avec une radiothérapie et le témozolomide, comme traitement de 1ère ligne, chez des patients ayant un gliome de haut grade non résécable. Un bilan cérébral avec scanner et IRM cérébrale sera réalisé dans les 2 semaines avant le début du traitement. Lors de la phase 1, les patients seront traités en 2 périodes : Lors de la première période, 6 semaines après le diagnostic et pour une durée de 6 semaines, les patients recevront une radiothérapie, à raison de 5 séances par semaine, des injections quotidiennes de témozolomide et des comprimés d’olaparib. L’olaparib sera administré à différentes dose afin de déterminer la dose la plus adaptée. L’olaparib sera poursuivi en monothérapie à cette dose pendant 4 semaines. Lors de la deuxième période, 4 semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront du témozolomide pendant 5 jours. Ce traitement sera répété tous les 28 jours pendant 6 cures. L’olaparib sera administré à deux doses différentes afin de déterminer la dose la plus adaptée dans cette deuxième période, au cours des 2 premières cures du témozolomide et poursuivi à cette dose jusqu’à progression ou intolérance. Lors de la phase 2a, les patients seront traités en 2 périodes : Lors de la première période, les patients recevront une radiothérapie avec modulation d’intensité, pendant 6 semaines à raison de 5 séances par semaine, des injections de témozolomide quotidiennement et des comprimés d’olaparib à la dose la plus adaptée déterminée lors de la première partie de la phase 1. L’olaparib est poursuivi en monothérapie à cette dose pendant 4 semaines. Lors de la deuxième période, 4 semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront du témozolomide pendant 5 jours. Ce traitement est répété tous les 28 jours pendant 6 cures. L’olaparib sera administré à la dose la plus adaptée déterminée lors de la deuxième période de la phase 1 et poursuivi jusqu’à progression ou intolérance. Les patients seront suivis avec un bilan cérébral à la fin de la radiothérapie, avant la période de maintenance puis toutes les 8 semaines.

Essai ouvert aux inclusions

Étude EORTC-26081-22086 : étude de phase 3 randomisée comparant une radiothérapie plus du témozolomide concomitant adjuvant à une radiothérapie plus une chimiothérapie PVC adjuvante chez des patients ayant un gliome de bas grade ou un gliome anaplasique avec des codélétions 1p/19q. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les gliomes sont les tumeurs cérébrales les plus fréquents chez l’adulte. Ils se développent dans les cellules du tissu de soutien du cerveau (la glie) à partir des astrocytes, des cellules qui contribuent à la nutrition du système nerveux central, ou des oligodendrocytes, qui forment la gaine de myéline entourant les axones des neurones, qui ont acquis un potentiel tumoral à la suite de mutations. Le gliome peut se développer dans n’importe quelle région du cerveau ou de la moelle épinière. La codélétion 1p/19q, les mutations IDH1 et IDH2 et la méthylation du gène MGMT sont des facteurs génétiques prédictifs et pronostiques des gliomes. Par exemple, les oligodendrogliomes de grade III qui présentent la codélétion 1p/19q ont un meilleur pronostic et répondent mieux aux traitements que les autres gliomes de grade III. Dû à la nature infiltrante des gliomes, souvent la chirurgie ne peut pas être curative et des traitements complémentaires doivent être proposés, comme une radiothérapie postopératoire et/ou une chimiothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer une radiothérapie plus du témozolomide concomitant adjuvant à une radiothérapie plus une chimiothérapie PVC adjuvante chez des patients ayant un gliome de bas grade ou un gliome anaplasique avec des codélétions 1p/19q. Les patients sont répartis en deux groupes de façon aléatoire : Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie conformationnelle 3D (3D-CRT) ou une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (IMRT), 5 jours consécutifs par semaine pendant 5 à7 semaines. Les patients recevront également une chimiothérapie adjuvante de type PVC et comprenant du procarbazine hydrochloride, initiée une semaine après le debut de la radiothérapie et administré pendant 2 semaines, associé à de la lomustine le premier jour de la radiothérapie, et de la vincristine sulfate de la deuxième à la quatrième semaine de traiment à partir de la 3eme cure. Le traitement sera répété toutes les 6 à 7 semaines jusqu’à 6 cures et en absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie conformationnelle 3D ou une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (IMRT), 5 jours consécutifs par semaine pendant 5 à 7 semaines. Les patients recevront également une chimiothérapie concomitante par témozolomide une fois par jour, 5 jours consécutifs par semaine pendant 5 à 7 semaines. Quatre semaines après la fin du traitement par la radiochimiothérapie concomitante, les patients recevront du témozolomide une fois par jour, pendant 5 jours consécutifs, lors de curesde 4 semaines, jusqu ‘à 6 à12 cures, en absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis jusqu’à progression de la maladie jusqu’à un maximum de 16 ans.

Essai ouvert aux inclusions

PRECIS 01 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l'intérêt de la radiothérapie ou de la chimiothérapie intensive, après une chimiothérapie d'induction, en premier traitement chez des patients ayant un lymphome cérébral. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie encéphalique et l’efficacité d’une chimiothérapie intensive associée à une autogreffe de cellules souches périphériques, en traitement faisant suite à une chimiothérapie d’induction, chez des patients ayant un lymphome cérébral. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes de traitement. Les patients des deux groupes recevront en premier lieu une même chimiothérapie d’induction constituée de 2 cures d’une chimiothérapie de type R-MBVP suivies de 2 cures d’une chimiothérapie de type R-Ara-C. L’ensemble des traitements durera 14 semaines. Entre un mois et six semaines après la fin de la chimiothérapie d’induction, les patients poursuivront les traitements selon le groupe assigné. Les patients du premier groupe auront une radiothérapie encéphalique, à raison de 5 séances par semaine pendant 4 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie intensive comprenant notamment une perfusion de thiotépa pendant 3 jours, puis 10 perfusions de busulfan (toutes les 6 heures du 4ème au 6ème jour), puis une perfusion de cyclophosphamide pendant 2 jours. Les patients de ce groupe auront également un support au traitement à travers une autogreffe de cellules souches périphériques. Ces cellules auront été prélevées au cours de la première phase de chimiothérapie d’induction et seront réinjectées à l’issue du traitement de chimiothérapie intensive (au 10ème jour). A l'issue des traitements, d’une durée totale de 5 mois, les patients seront suivis dans le cadre de cet essai tous les 3 mois pendant 2 ans. Les patients pourront également participer à la constitution d’une sérothèque et d’une lymphotèque destinées à la réalisation d’études biologiques sur échantillons sanguins, de moelle osseuse et de liquide céphalo-rachidien. De même, ils pourront aussi participer à une étude de génomique (sur ADN) visant à rechercher des facteurs génétiques de susceptibilité aux traitements, à partir de prélèvements sanguin et salivaire.

Essai clos aux inclusions

Etude GLIOPLAK : étude visant à évaluer l’impact de la variation du taux de plaquettes pendant la radiothérapie associée au témozolomide (radio-chimiothérapie) chez des patients ayant un glioblastome. Le glioblastome est le cancer cérébral le plus fréquent chez l’adulte. Le traitement standard, appelé schéma Stupp, associe une radiothérapie avec une chimiothérapie orale concomitante par témozolomide (phase RT-TMZ). Il s’ensuit une phase d’entretien avec du témozolomide seul. Le principal effet indésirable observé est une diminution du taux de plaquettes, également appelé thrombocytopénie. L’objectif de cette étude est de confirmer la valeur prédictive et l’impact pronostique de la diminution du taux de plaquettes durant la phase RT-TMZ sur le risque de survenue d’une thrombocytopénie en phase d’entretien. Les patients débuteront par la phase RT-TMZ pour 6 semaines : ils recevront une radiothérapie 5 jours par semaine et une chimiothérapie orale avec du témozolomide tous les jours (week-end compris). Durant cette phase, une mesure du taux de plaquettes sera effectuée chaque semaine. Un mois après la dernière séance de radiothérapie, les patients entreront dans la phase d’entretien pendant laquelle ils recevront seulement une chimiothérapie orale avec du témozolomide durant les 5 premiers jours d’une cure de 28 jours. Le traitement sera répété pour 6 cures, soit 6 mois en absence de progression de la maladie et/ou de toxicité limitante du traitement. Pendant cette phase, le taux de plaquettes sera également recueilli avant chaque cure.

Essai ouvert aux inclusions

Etude STERIMGLI : étude de phase 1-2 randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité d’une radiothérapie stéréotactique hypofractionnée en association au durvalumab chez des patients ayant un glioblastome récurrent. [essai clos aux inclusions] Le glioblastome multiforme est le type de tumeur cérébrale primaire le plus commun et agressif chez l’adulte. Les rechutes locales du glioblastome sont fréquentes, car il est extrêmement résistant aux traitements de radiothérapie et chimiothérapie. Jusqu’à présent, il n’existe pas un traitement standard pour le glioblastome. L’association d’une radiothérapie stéréotactique hypofractionnée (hFSRT) et d’une immunothérapie anti-PD-1 a montré dans des études précédentes une capacité de stimulation de la réponse immunitaire avec des résultats prometteurs comme traitement de rattrapage du glioblastome. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité d’une radiothérapie stéréotactique hypofractionnée en association au durvalumab chez des patients ayant un glioblastome récurrent. Cette étude se déroulera en 2 étapes. Lors de la première étape, les patients recevront une radiothérapie hFSRT de 3 séances espacées d’un jour associé au durvalumab le cinquième jour, puis toutes les 4 semaines pendant un maximum de 12 mois. La dose de traitement sera progressivement aumgentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de deuxième étape. Lors de la deuxième étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie hFSRT de 3 séances espacées d’un jour . Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie hFSRT de 3 séances espacées d’un jour associé à un traitement par durvalumab le cinquième jour, puis toutes les 4 semaines pendant un maximum de 12 mois. Les patients seront suivis jusqu’à progression de la maladie.

Essai clos aux inclusions

EORTC-26082 : Essai de phase 2, randomisé, comparant la radiothérapie associée à du temsirolimus en administration concomitante et adjuvante à une radiochimiothérapie par témozolomide, chez des patients ayant un glioblastome de diagnostic récent sans méthylation du promoteur du gène de la MGMT. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer si l’adjonction d’un traitement par temsirolimus à une radiothérapie permet d’améliorer l’efficacité de l’ association par rapport à un traitement de référence associant la radiothérapie à une chimiothérapie par témozolomide, chez des patients ayant un glioblastome sans méthylation du promoteur du gène de la MGMT. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie, cinq jours par semaine, pendant six semaines, associée une chimiothérapie orale par témozolomide tous les jours, pendant six semaines. Quatre semaines après la fin de cette radiochimiothérapie, les patients recevront douze cures de quatre semaines d’une chimiothérapie par témozolomide administrée entre le premier jour et le cinquième jour de chaque cure. Les patients du deuxième groupe recevront la même radiothérapie que dans le premier groupe, mais celle-ci sera associée à des perfusions hebdomadaires de trente à soixante minutes de temsirolimus, débutant une semaine avant le début de la radiothérapie. Après la fin de cette association thérapeutique, les patients recevront un traitement de maintenance par temsirolimus, toutes les semaines en absence de rechute ou d’intolérance.

Essai clos aux inclusions

Étude VERITAS : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer et comparer deux stratégies de traitement d’intensification chez des patients ayant un neuroblastome métastatique avec une réponse insuffisante à la chimiothérapie d’induction. [essai en attente d'ouverture] Le neuroblastome est un type de cancer qui affecte les enfants, le plus souvent des nourrissons et des jeunes enfants. Il prend naissance dans les cellules nerveuses immatures du système nerveux sympathique, appelées neuroblastes, qui vont donner lieu au système nerveux sympathique, responsable de préparer le corps à l’action. Le neuroblastome apparait souvent dans l’abdomen, dans les glandes surrénales au-dessus des reins. Il peut aussi se localiser près de la moelle épinière dans le cou, le thorax ou le pelvis. À un stade avancé, le neuroblastome peut développer des métastases dans les ganglions lymphatiques, les os, la moelle osseuse, le foie, la peau, les poumons ou le système nerveux central. La chimiothérapie est souvent proposée comme traitement du neuroblastome associée à autres traitement comme une radiothérapie pour réduire la taille de la tumeur ou soulager les symptômes d’un cancer avancé. La greffe de cellules souches est utilisée pour traiter le neuroblastome de risque élevé ou récidivant. Par conséquent, il y a une nécessité de trouver la combinaison de traitements la plus efficace pour la prise en charge du neuroblastome métastatique. L’objectif de cette étude est d’évaluer et comparer deux stratégies de traitement d’intensification chez des patients ayant un neuroblastome métastatique avec une réponse insuffisante à la chimiothérapie d’induction. Tous les patients recevront 3 cures de temozolomide et d’irinotécan, puis ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie par du 131I-mIBG (métaiodobenzylguanidine) avec dosimétrie de corps entier le premier jour et du topotécan pendant les 5 premiers jours. Deux semaines après la première cure de radiothérapie, les patients recevront une deuxième cure de 131I-mIBG en association au topotécan pendant 5 jours. Dans les 10 à 14 jours après cette deuxième cure, les patients auront une greffe de cellules souches autologues dès que possible. Les patients du deuxième groupe recevront du thiotepa pendant 3 jours, puis le quatrième jour ils auront une greffe de cellules souches. La phase de consolidation comprendra un traitement par BuMel (busulfan et melphalan hydrochloride) suivie par une greffe autologue de cellules souches. La chimiothérapie de la phase de consolidation sera suivie par une chirurgie de la tumeur résiduelle si besoin et une radiothérapie. Les patients seront suivis pendant 3 ans après la randomisation.

Essai en attente